J’ai osé… l’authenticité

Discuter de la pluie et du beau temps, très peu pour moi. Naturellement, je ne peux faire sans. Mais si je peux éviter ces discussions platoniques, superficielles, ou aucune émotion ne transparait, je le fais. J’ai besoin d’aller plus loin, je recherche avant tout l’authenticité, le vrai.

 

Mais qu’est ce que l’authenticité ?

 

C’est sentir la personne avec qui je discute en confiance. Elle se livre, sans retenue, sans avoir peur du jugement. Je perçois ses émotions, ses sentiments. Tout naturellement, elle parle fort ou doucement, elle rit, elle pleure, elle vit. Elle me parle de choses légères comme profondes, avant tout d’un sujet qu’elle affectionne. Elle me parle d’elle, de ce qu’elle aime, de ce qui l’attriste ou la questionne. Elle ne cherche pas à cacher ou à mentir. Pas de doute. Il n’y a pas d’ambiguïté, de faux parler. Juste de la sincérité.

 

C’est aussi me sentir en confiance. Il n’y a donc pas d’authenticité sans que celle ci soit partagée. Pour la ressentir et la trouver, je dois m’ouvrir et lâcher prise. Je dois oser me dévoiler. Je ne peux être authentique sans tout donner. J’ai besoin de sa bienveillance. Elle a toute son importance. La discussion devient fluide. Je rebondis sans me poser de questions. Les mots viennent sans réflexion. C’est comme une connexion.

 

Revenir à l’essentiel

 

Et puis il y a la question de la disponibilité. Je ne peux parler d’authenticité, si mon interlocuteur ou moi nous sentons stressés. Se poser pour échanger. Cela fait une vraie différence pour moi. Que ce soit lui ou moi, nous ne cherchons pas à condenser, par peur d’oublier. Chaque chose, chaque mot, arrive à point nommé. J’ai besoin de temps et d’être considérée. Si je sens l’autre préoccupé, vigilant à tout autre chose, je ne saurais lui parler en toute sincérité. J’ai besoin de le sentir à l’écoute et intéressé.

 

Ces moments d’authenticité je les multiplie. Ils ne sont pas nombreux mais tellement précieux. Le plus beau d’entre eux ? Je l’ai vécue avec ma mamie, à l’hôpital, au chevet de son lit. J’ai eu peur pour sa vie. Je suis heureuse d’avoir pu, sans aucune retenue, lui partager ma joie de la savoir toujours là. Mon inquiétude et ma peine, sans que cela ne la gêne. Elle ne m’a pas jugée ou bloquée, n’a pas coupé court ou changé de sujet. Elle a accueilli tout mon être et mes pensées. Un magnifique moment de complicité. De l’authenticité en concentré.

 

 

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