Si j’étais parfaite…

Si j'étais parfaite - En quête de perfection

Si j’étais parfaite… Ah ce doux rêve !… Et en même, j’ose imaginer quel ennui, ce serait ! Mais je m’use actuellement à découvrir, tout ce que je ne voyais pas chez moi, et que je ne considère pas comme positif… Soit avant, j’étais totalement différente, soit, tout simplement, je me voilais la face… Peut-être que tous ces travers que je décèle chez moi, sont apparus depuis peu, avec le reste… Quoiqu’il en soit, en ce moment, ça n’arrête pas ! Avec ma formation Gestalt, je me découvre sous tous les angles, et dois bien l’admettre : j’ai encore pas mal de progrès à faire pour nourrir et entretenir des relations saines…

Voir en moi tous ces défauts

Oui, je le sais, la perfection n’existe pas. Cela a beau être clair dans ma tête, je dois bien l’admettre, au quotidien, bien trop souvent elle m’accompagne. Je voudrais être celle appréciée de tous, avec qui l’on souhaite discuter ou échanger. J’aimerais ne pas créer d’antipathie chez mes interlocuteurs. En gros, toujours être aimée. Je n’aime pas savoir que j’ai blessé quelqu’un. Même de façon non-intentionnelle, cela m’est insupportable. Je voudrais ne pas gêner, ni faire de vague. Être toujours intéressante, surtout pas ennuyante. Et je vois comme parfois, avec mon envie, je peux être maladroite ! Les mots arrivent plus vite qu’il ne faudrait, et en un quart de seconde, je les regrette… Je n’aime pas ma jalousie parfois. Ni ressentir que je ne dépasse pas une frustration.

Si j'étais parfaite - Toujours vouloir être parfaite

Ah, si j’étais parfaite ! Oui, tous ces travers que je vous liste, je saurais les faire disparaître. Car, soyons bien d’accord, je ne pense pas avoir de mauvaises intentions. Peut-être que cela m’arrive, mais je ne le conscientise pas. Je voudrais avoir toujours tout bon. J’ai du mal à supporter mes faiblesses, et toutes ces failles. Exigeante avec moi-même, je me reproche, dans la minute, ou bien le soir, quand je refais ma journée, tout ce qu’il me semble que j’ai fait de travers. « J’aurais pu faire ci », « J’aurais du dire ça »… Si j’avais fait plus attention, si j’avais davantage pris mon temps…

En quête de perfection

Si j'étais parfaite - Et si le bonheur, c'était d'accepter nos imperfections ?

J’ai beau savoir que la perfection n’existe pas, une part de moi la recherche constamment. Dans tout ce que j’entreprends. Je m’évalue et me juge et reviens sur mon attitude, mes mots ou mon comportement. Avec mes clients – le débrief n’est pas toujours valorisant -, avec mes collègues de formation – mais pour qui tu te prends ? -, avec mes amies – tu fais quoi toi pour eux ? Tu ne les mérites pas -, avec ma famille – mais qu’est ce que tu es intolérante et chiante !… Bref, je vais m’arrêter là. Car lister toutes ces pensées n’a rien de constructif. Je le sais, à aucun moment, elles ne m’aident. Et me reconnaître pas parfaite, est plutôt synonyme de bonne santé mentale. Alors même si ce perfectionnisme est une quête dont je ne sais me défaire, j’apprends, de temps à temps, à appuyer sur pause et à me foutre la paix.

Je dois l’avouer, la partie n’est pas gagnée. Moi qui aie horreur d’être prise en défaut, et qui lutte pour ça, me laisser tranquille n’est pas chose facile ! Bien qu’il me soit impossible d’agir toujours comme il le faut, au bon moment, c’est ce qui me pousse à me connaître et à « évoluer ». J’aspire à devenir meilleure et à mieux agir dans mes relations. Il parait que c’est le mal du siècle. Cette quête absolue du bonheur et de l’excellence. Je suis à fond dedans… J’ai beau accepter que je ne sois pas parfaite, et que je ne le serai jamais, malgré tout j’essaie. Et de temps en temps, je lâche prise.

Ah, si j’étais parfaite…

Si j'étais parfaite - Si je pouvais gommer tous mes défauts

Car j’ai une croyance qui surplombe celle du perfectionnisme. Une conviction découverte lors d’une lecture. Elle fait partie des 4 accords Toltèques de Miguel Ruiz. « Que ta parole soit impeccable ». Je ne vais pas vous transcrire ici le chapitre qui l’explique, mais je peux vous en partager les grands principes. Moi qui suis en quête d’épanouissement personnel, je suis convaincue de ces bienfaits. Avoir une parole impeccable, c’est d’abord et avant tout envers soi. Se juger, s’auto-flageller, c’est se détruire par la pensée. Quand on connaît le pouvoir et l’impact qu’à notre esprit sur notre corps et sur notre comportement… J’ai bien envie, par moment, de lui demander de se taire. D’arrêter de me critiquer et d’accepter que je ne sois pas parfaite.

Oui, la dernière fois, il aurait été plus opportun que je me taise. Oui, la fois d’avant, j’aurais pu m’exprimer sans la colère. Je le reconnais, je pourrai toujours faire mieux. Mais ce qui a fait que j’ai agi ainsi, parle de moi. De mes processus, de mes résistances. Comme je le dirais à une amie, ça arrive ! Et le principal est d’en avoir conscience. Même après coup, pour une prochaine fois. Toute expérience est bonne à prendre. Et c’est ma spontanéité ! Oui, malgré ces surprises, j’aime, de plus en plus, la laisser réapparaître. Une cliente m’a d’ailleurs remerciée pour cela. J’ai été contente de lire récemment, qu’elle est synonyme d’authenticité. Lorsqu’elle survient, c’est tout simplement mon être qui vit. Sans filtre, sans faux-semblant.

Si j’étais parfaite, est-ce que je m’aimerais ?

Si j’étais parfaite, je serais lisse et jamais je ne me confronterais. Mes imperfections sont aussi ma richesse. J’en suis convaincue, les différences nous apportent bien plus que les similitudes. J’aime apprendre. S’il n’y a pas d’évolution possible, alors à quoi bon continuer à avancer ? En me laissant le temps d’apprendre, en m’octroyant le droit à l’erreur, je vais grandir et ne plus m’en vouloir autant de ma maladresse ou de mes faiblesses. Contrairement à ce que l’on veut bien nous apprendre, être perfectionniste n’est pas une qualité. Pour Boris Cyrulnik, accepter nos défauts serait la clé du bonheur. Je crois que je suis le chemin. Petit à petit, j’apprends à lâcher cette rigidité mentale. Et découvre, que malgré cela, mon entourage m’aime. N’est-ce pas le plus beau des cadeaux ?

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Si j’étais parfaite…

10 commentaires sur “Si j’étais parfaite…

  1. On vit tellement avec cette idée de la perfection qu’on finit par se perdre. Car en effet on le sera jamais. Et puis chacun a son idée de la perfection et chacun a ses forces et ses failles.
    Tu te poses des questions et tu avances Emeline, c’est ce que je trouve inspirant quand je te lis.
    Belle journée

    1. Merci Marie. Oui cette quête de la perfection se retrouve tellement partout… C’est bon de la mettre à distance, car quelle pression…! Prends soin de toi Belle journée Marie Bises

  2. Très bel article. Malheureusement la perfection n’existe pas. On court cependant tous après la perfection (moi même) mais c’est une quête vaine. Et heureusement que l’on a tous des défauts, c’est ce qui fait notre charme. Bises

    1. Oh oui tellement ! Même si j’avoue, parfois j’aimerais tendre vers elle… 🙂 Pour gagner en estime surement Mais j’apprends à m’accepter telle que je suis Merci Mariana pour ton partage 🙂

  3. Une fois de plus, je me reconnais complètement là-dedans, et moi je le lie à un énorme manque de confiance en moi 🙄
    Difficile d’accepter de se tromper, et aussi de relativiser ses erreurs …
    Mais on va y arriver !!
    Gros bisous 😘

    1. Oh oui, c’est très certainement lié… La moindre erreur, faute ou incartade résonne et rappelle facilement combien on a raison de s’estimer si bas… Merci pour ton partage ici <3 Gros bisous

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