J’ai osé… marcher seule

Depuis quelques semaines, je suis plutôt casanière. Le temps n’aide pas, en même temps. Pluie, vent, je préfère rester chez moi. Et puis hier, le soleil a pointé le bout de son nez. De mon canapé, je voyais ce grand ciel bleu. C’était comme une invitation. Marre de passer la grande partie de mon temps devant la télé. J’avais besoin de bouger, de m’aérer. Un petit sursaut de vie, et me voila partie. Seule, en bord de mer pour marcher. J’ai osé.

Marcher vers l’inconnu

Pour une fois, je ne me suis pas arrêtée sur l’idée d’être seule. J’avais imaginé passer mon après-midi avec une amie qui n’a pas pu se rendre disponible. Tant pis. J’ai décidé de rester sur mon envie. Je vais voir la mer, même si je ne peux pas directement le partager avec quelqu’un. Je saisis cette opportunité qui m’est donnée de faire quelque chose que je n’ai pas encore osé faire. Cette sortie sera une nouveauté pour moi et je sais que c’est ce dont j’ai besoin. Expérimenter, tester. Me sentir en vie.

Oui car c’est une chose que j’ai bien compris, qui petit a petit s’inscrit de plus en plus dans ma vie. Si je veux grandir, m’épanouir, je dois essayer, me dépasser. Chaque petit pas réalisé me fait avancer. Je sais que ce n’est pas grand chose. Marcher seul, beaucoup de personnes le font. Mais moi, je n’ai pas encore expérimenté.

Me voilà donc en bord de mer à Pornic. La cote sauvage m’apaise. C’est tellement beau et serein comme paysage. Et puis je n’ai pas peur. Finalement je ne suis pas si seule. Des marcheurs comme moi, il y en a plein. Souvent en couple, voir en quatuor. Moi je suis seule. Et fière de l’être. Oui moi j’ai osé. Marcher en tête à tête avec moi même.

Je marche sans savoir ou je vais. Je n’ai pas de carte. Je ne connais pas le secteur. Je suis le chemin en bord de mer. Je le vois comme une métaphore : j’avance sur le chemin de la vie. Je prends mon temps. J’observe, me pose et sourie. Je prends des photos. Je m’allonge sur un banc. J’aime l’idée qu’a chaque pas, je découvre quelque chose de nouveau. Je me laisse surprendre et n’ai aucune attente.

Je poste mes photos sur les réseaux sociaux. J’ai ce besoin de partager, même indirectement. Car bien que je sois physiquement seule, il y a plein de personnes avec moi, dans ma tête, dans mon coeur. Je pense à Claire, à son anniversaire, à mon cousin qui m’a proposée des vacances prolongés au ski, à mes fidèles amies avec qui je vais faire Compostelle.

Je débouche sur une petite plage. Il n’y a que moi et la mer. Les vagues, les mouettes. Je sens le soleil sur ma joue. Je me sens bien. Je n’ai pas froid. Le temps est suspendu. Je ne sais pas combien de temps j’ai marché ni combien de kilomètres. C’est mon moment. Il n’y a plus d’espace-temps. Je suis ressourcée.

Et si j’essayais de faire le chemin retour en mode sportive ? Me voila donc en marche rapide, sans m’arrêter. Ca monte, ça descend. J’ai chaud. Je sens mes muscles. Je m’amuse du mouvement que prennent mes bras pour aller plus vite ! Je suis légère. Totalement présente à ce que je fais et qui je suis. Un vrai bonheur.

Me voilà revenu à mon point de départ. Et si j’allais un peu plus loin ? J’ai le temps et l’envie. Me voilà repartie. J’aperçois une maison nichée en bord de mer. Magnifique. Je pense alors à ma famille, mon ami. Est ce qu’un jour on pourra s’offrir un coin de paradis comme celui-ci ? Probablement jamais. Mais il n’est pas interdit de rêver !

J’ai adoré marcher seule et prendre l’air. Ce que je retiens de cette expérience ? (cf J’ai osé… me juger) Faire confiance à mon intuition. Y aller. Sans trop se poser de questions. Ne pas chercher à reproduire, à retrouver un bonheur passé. Suivre l’envie du moment sans essayer de contrôler. Lâcher prise et me faire plaisir.

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J’ai osé… marcher seule

4 commentaires sur “J’ai osé… marcher seule

  1. C’est très bien! Et la côté est belle de ce côté là…
    Il faut oser. Le premier pas est le plus délicat mais dès qu’on l’a fait, tout devient plus facile.
    Et puis être seul face à soi même cela fait aussi beaucoup de bien.

  2. Marcher avec mon chien, je ne m’en lassais jamais. Bien qu’il y avait l’obligation deux fois par jour, je prenais quand même un réel plaisir de sortir. De 10min, je suis passé à des après-midi en forêt, en campagne. Et voir que je perdais du poids au fil des jours, le bonheur !

    Puis il est mort, j’ai repris du poids. J’ai voulu reprendre la marche mais seule, même avec de la bonne musique entraînante dans les oreilles ou l’appareil-photo autour du cou, ce n’est plus la même saveur… Je peine à bouger, sortir. Là, y a du soleil (depuis des jours de pluie). Je ne suis même pas motivée. Il me faut quelqu’un, un contact, une vie sociale. Et hormis mon homme (qui bosse et qui n’aime pas marcher), je n’ai personne d’autre pour me tenir compagnie.

    1. La marche d’hier m’a fait du bien car c’était mon besoin du moment. Je n’ai pas prévu d’y retourner. On verra si l’envie se représente. Je suis souvent seule moi aussi. Alors je compatis. Je te souhaite de savoir aujourd’hui détecter ce qui te ferait du bien : cuisiner, écrire, danser, etc… Peu importe. J’espère que tu sauras trouver un petit plaisir. Merci pour ton partage et dis toi que rien qu’avec cet échange, tu n’es pas seule: on est en lien 🙂

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