J’ai osé… penser qu’après le bien, le mal allait arriver

Après le bien – Comme si c’était inéluctable. Comme si c’était inévitable. Après le bien, vient toujours le mal. Cette croyance, il m’est difficile de faire sans. Je ne peux pas m’empêcher de penser, que je vais devoir payer pour ce qui m’est arrivée de positif dernièrement. Que ça ne peut pas continuer. Il m’est difficile d’imaginer, que le bonheur peut durer. Il me faut contrebalancer. Et le plus vite sera le mieux. Comme ça, j’y suis préparé. Et après le bien pourra a nouveau se présenter… Un vrai cercle vicieux !  Mais je peux aussi imaginer mieux…

Quand le bonheur est là

J’ai été contacté par un magazine en ligne, précisément le huffingtonpost, pour qu’ils reprennent un de mes articles en une. Une surprise ! Une super blogueuse, Florie du blog www.lanifeenlair.com, m’a nommée au Liebster Award … (article a suivre… 😉 ). C’est énorme ! Que du bonheur ! J’ai halluciné. Jamais, au grand jamais, je n’aurais imaginé que cela puisse m’arriver ! Que du positif… mais dans ma tête rien n’est gratuit… Oui c’est terrible…

J’ai bien conscience qu’en pensant comme ça, je prédéfinie par avance mon avenir. Et on connait tous la force de notre pensée… Quelque part j’écris ma destinée. En me projetant, je ne vis pas pleinement le moment présent. J’ai clairement du mal a en profiter. J’ai peur de ce qui pourrait arriver… que tout puisse s’arrêter…

Après le bien…

C’est comme si je voulais toujours me préparer au pire. Je ne veux pas tomber de haut. Alors je ne profite pas trop. A croire que quelqu’un vérifie, que je ne dépasse pas une certaine limite. Biensur j’ai bien conscience, qu’a pars moi, il n’y a pas grand monde a passer du temps à ça ! Mais aujourd’hui c’est mon fonctionnement.

Je me demande parfois, si enfant, on n’a pas systématiquement calmé ma joie. Comme si ça ne s’exprimait pas. Ou pas trop fort. De peur de déranger. Comme si ça ne pouvait pas se partager… Je ne sais pas. J’ai toujours l’idée que je dois me calmer. Que ce n’est pas forcément mérité, ou justifié.

Et a travers cet article, j’essaye de contrer cette idée. Ce n’est pas parce que l’un de mes articles a plu et m’a permise de me sentir bien, que ce que j’écris aujourd’hui va décevoir. Ce n’est pas parce que ça c’est bien passé une fois, que ce qui suivra, devra forcement être difficile pour moi. Et pourquoi pas imaginer que le bien puisse continuer ? Cela dépend en grande partie de moi. J’ai envie d’y croire. Les choses peuvent même aller de mieux en mieux ! Et pourquoi pas ! 🙂


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J’ai osé… penser qu’après le bien, le mal allait arriver

14 commentaires sur “J’ai osé… penser qu’après le bien, le mal allait arriver

  1. Beaucoup de gens pensent comme toi et s’apprêtent à payer leur bonheur un jour ou l’autre.
    Peut-être que c’est parce que petite, on a trop calmé ta joie, ou peut-être que c’est ce que vit chaque être humain ici-bas. La roue tourne : des hauts, des bas.
    Dans ma vie, c’est très caractéristique. Une enfance magnifique, suivie par 5 ans de grand malheur. 3 ans d’une joie intense après, rattrapée par 2 années de violences conjugales. Et depuis, 4 ans d’un bonheur fou ….
    Là, je suis dans la bonne phase, mais comme toi, j’ai peur qu’elle s’arrête. Mais je ne me dis pas que ce sera forcément le cas. Aujourd’hui, je me dis que je peux choisir mon bonheur et tout faire pour le garder. Ca n’empêchera pas les gens de mourir autour de moi, et les malheurs d’arriver, c’est sûr. Mais je peux faire en sorte de ne plus me laisser noyer par les vagues imprévisibles …

    Félicitations pour tout ce qui t’arrive de positif avec ce blog ! Ce n’est pas par hasard, tu le mérites ! Gardes cette motivation ! Profites-en à fond, et inclue-toi dans ce cercle vertueux autant que possible !

    Des bises !

    1. Merci beaucoup ! Oui je positive et ai bien envie d’avoir moi aussi mon quota de bonheur et je souhaite apprendre a danser sous la pluie 🙂

  2. Pendant longtemps j’ai été comme toi. Biberonnée à « la vie est une soupière de merde » et « toutes les bonnes choses ont une fin » j’ai pris longtemps le parti de me dire que le bonheur n’allait pas s’éterniser dans ma vie. C’était aussi une manière de me protéger.
    Il m’a fallut un choc considérable pour me dire « stop ». Aujourd’hui je vois les choses différemment, j’ai intégré que la vie est faite de hauts et de bas. ‘J’apprécie chacun à sa valeur. Et je sais aussi que le bonheur peut durer, que la vie donne sans forcément reprendre à nouveau. Y croire et changer sa manière de penser…Tout part de là, de ce en quoi on croit.

    1. Tes 2 expressions me parlent tellement ! C’est fou comme elles sont rentrées dans le langage courant… Merci beaucoup pour ton message. Oui je commence comme toi a comprendre que la vie est faite de hauts et de bas et qui ne s’enchainent pas forcement. 🙂

  3. Bravo pour ce joli partage ! Ton inquiétude se comprend parfaitement, et je suis complètement d’accord avec le commentaire de Rozie : l’habitude d’être déçue nous reste bien plus facilement à l’esprit qu’une période de bonheur. J’ai également traversé des périodes difficiles (parfois même de grand désespoir), et aujourd’hui je me considère comme une personne ultra-positive qui ne se prend plus la tête. Pourquoi ? Parce que j’ai changé, tout simplement. J’ai fait un long travail sur moi-même (et puis j’ai rencontré des personnes aussi qui m’ont aidé à réaliser ce travail), et désormais les mauvaises passes ne me font plus si peur. Dès qu’un petit bonheur se présente, je le fête !
    Et puis je crois surtout que maintenant, on nous a tellement embrouillé l’esprit avec ce concept de bonheur suprême, comme si c’était une terre promise définitive à atteindre, qu’on est désormais à la recherche de la perfection (plus que du bonheur). Être heureux, ce n’est peut-être pas exploser tous les jours de joie à chaque moment de la journée, ce n’est peut-être pas posséder tous les standards de qualité que la société projette sur nous ; c’est peut-être simplement choisir la direction dans laquelle nous allons, et aimer ce qu’on l’on fait au jour le jour, modestement, mais régulièrement. Et parfois il y aura quand même des explosions de joie, même si ce n’est pas tous les jours ! Mais quelque part, ce n’est pas plus mal. Parce que tu sais quoi ? Quand ça arrive trop souvent, on s’habitue, et on finit par vouloir toujours plus…

    Le bonheur, c’est d’arrêter de vouloir plus, et c’est ne plus avoir peur d’avoir moins.

    1. Merci beaucoup pour ce beau texte 🙂 Oui je partage complètement ce que tu écris J’en ai conscience mais commence tout doucement à me l’approprier et parfois les mauvais réflexes refont surface Ca me fait du bien de te lire 🙂

  4. Je suis ravie pour toi que la vie soit clémente avec toi, profites en!
    Je suis exactement comme toi… Non tu n’es pas seule dans ce cas là! Alors prenons ce qu’il y a de bon à prendre sans penser à rien d’autre! 😉

  5. Puis-je avancer une hypothèse? Je pense selon ce que tu décris que, tu anticipes un échec ou des retombées négatives pour ne pas être déçue. Comme si tu ne méritais pas, en quelque sorte, d’être toujours satisfaite et qu’il ne t’arrive que des choses top.
    Au contraire, le monde est fait d’abondance : si tu vois grand, tu auras des choses à la hauteur de tes pensées!
    Libère toi de tes peurs, mets leur une grosse claque et avance sans crainte !
    Et toutes mes félicitations pour les retombées positives : à mon avis, ce n’est qu’un début 😉

    1. Merci beaucoup ! Oui je crois qu’il y a un peu de ça… La peur guide encore un peu trop ma vie mais je m’en libère petit à petit 🙂 J’ai envie, comme tu le dis si bien, de voir en grand ! Je t’en souhaite tout autant 🙂

  6. Moi, je crois que le malheur qui survient après le bonheur n’est directement relié à celui-ci. Tu ne paies pour avoir été heureuse. MAIS il est vrai que l’univers, la vie, ou appelle-le comme tu veux, t’envoie des épreuves, des tests, pour que tu ne te reposes pas sur tes lauriers et que tu ne cesses jamais de grandir, de t’élever, d’apprendre, d’essayer chaque jour d’être une meilleure version de toi-même. Ca peut paraître difficile à vivre, mais tout est une question de point de vue et de relativité. Comme tu dis : et pourquoi pas imaginer que le bien peut continuer ? Car si ce qui t’arrive te parait douloureux ou ennuyant ou désagréable, pourquoi simplement ne pas changer ton fusil d’épaule et ton rapport à ce qui t’arrive ? Pourquoi quand ça va pas, ne pas simplement se dire : je fais le choix qu’en fait ça va. Je teste mon courage et ma détermination. 🙂

    1. Merci Ornella Oui c’est tout a fait ça A moi d’apprendre a danser sous la pluie si vraiment les nuages apparaissent D’ici là, la question ne se pose pas : j’ai juste a faire attention aux coups de soleil 😉

  7. Ton article est très intéressant, il se trouve que beaucoup d’entre nous pensent comme ça, moi je pense que tout est dans la tête, on a des croyances propres à nous et souvent on créer exactement ce qu’on veut, si on veut le bonheur, on l’a puis si on estime le contraire, cela arrive aussi. Au final, on a beaucoup de choses à vivre mais nous choisissons ça (ce n’est que mon avis bien sûr) 🙂

    merci pour ce partage que j’ai pris plaisir à lire ! Xx

    1. Merci pour ton message Oui je pense tout comme toi Notre pensée est bien plus forte qu’on ne veut l’admettre Alors oui j’essaie de penser que tout ça peut durer et je me raccroche a cette idée 😉

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