J’ai osé… dévoiler ma toute puissance

La toute puissance – J’aimerais vous parler de ma toute puissance. Oui, j’ai osé le penser. J’ai pensé tout contrôler, avoir le pouvoir de dominer. Je me suis sentie parfois usurpatrice et manipulatrice. Comme si l’autre ne voyait pas, ne comprenait pas, que j’avais la main mise, sur la situation ou notre relation. Oui pour me rassurer, j’avoue l’avoir imaginé.

Un besoin de contrôle

C’est ce que, en psychologie, on appelle la toute puissance. Cette croyance, que l’on a, d’avoir une emprise sur notre environnement. De pouvoir décider avec qui, quand et comment. En occultant l’autre ou en le rabaissant. Un sentiment de tirer les ficelles à tout moment. Si je suis en mesure aujourd’hui de vous en parler, c’est que je n’ai plus la culpabilité de le penser. C’est un mécanisme de défense, une façon de me protéger. Je n’en suis pas fière mais je le reconnais. J’ai parfois besoin de tout diriger, tout maitriser.

Tout le temps que j’ai occupé mon poste de directrice, je me suis sentie être un imposteur. Je ne me suis jamais sentie à la hauteur. J’ai cette conviction profonde, qu’ils auraient fini par le voir, que tout ça n’était qu’un leurre.

Je ne comprends pas qu’il n’est pas perçu, vu, mon vide de connaissances, mon manque de compétences. Ce que je faisais tout le monde pouvait le faire. Je n’ai fait que tricher et m’adapter. Plutôt que de m’attribuer le moindre mérite, je préfère penser qu’ils n’ont rien compris, et que je les ai bien eu. Triste n’est ce pas ? De préférer se sentir si machiavélique…

La toute puissance

Mais ce n’est pas que ça la toute puissance. Il y a aussi ce sentiment de mener la danse. De pouvoir décider si l’autre s’attache à moi ou pas. J’ai cette croyance de pouvoir limiter l’affection qui m’est donnée. Mais aussi de manipuler pour être respecté, voir idolâtré. Comme si je pouvais décider qui pouvait m’aimer… Pour cela je cache une partie de moi, et donne au compte gouttes. Je m’engage et me désengage. Je sème le doute.

L’engagement m’est difficile. Car si je donne tout, je ne peux plus reprendre. Je perds mon pouvoir. Je peux me faire avoir. Je ne peux pas laisser l’autre s’attacher, je ne veux pas le voir pleurer.  Comme si je ne pouvais investir une relation, sans prendre la fin en considération. Je crains la souffrance. Elle me hante. Je veux pouvoir partir sans faire souffrir. Etre un courant d’air, une bulle d’air.

Naturellement ce n’est pas possible. J’ai compris aujourd’hui que je ne pouvais empêcher l’attachement. Il me rendait vivante. Je ne sais pas comment mais je n’ai plus envie de jouer ou de manipuler. Je souhaite pouvoir tout donner et m’abandonner. Je ne sais pas comment, peut être déjà en vous en parlant, en vous considérant. J’ai le souhait de ne plus avoir peur et que ma toute puissance meurt.

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2 commentaires sur “J’ai osé… dévoiler ma toute puissance

  1. c’est fou comme je me reconnais dans ce texte… au moins au début. Là où c’est différent pour moi, c’est à la fin de ton texte : c’est ma souffrance que je crains, pas celle des autres ; c’est la peur de perdre qui m’empêche d’investir une relation. En tous cas, bravo, tu écris et décris très bien tout ça 🙂

    1. Oui comme je te l’ai dit j’ai beaucoup pensé à toi en écrivant cet article. Je savais qu’au moins une personne me comprendrait 😉 Merci beaucoup pour ton retour Et moi aussi je n’ose peut être pas le dire mais j’ai simplement peur de souffrir… Bisous et à tout à l’heure 😉

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