Et pleurer de joie…

Pleurer de joie – Pfffiou… comment vous partager la semaine que j’ai vécu sans expirer un grand souffle… Un seul mot : énorme. Oui ce que j’ai vécu au cours de cette formation de coaching est presque du domaine de l’indescriptible. La liste des superlatifs – extraordinaire, inimaginable, gigantesque – ne suffit pas. 10 ans que j’attends de vivre ça. Et j’ai enfin réussi. Alors c’est avec le coeur gros et l’envie immense de vous partager ma joie, que j’écris cet article… on y va…

D’abord anticiper et stresser

La semaine qui a précédé mon entrée en formation de coaching a été difficile. L’angoisse était là, sans que je puisse vraiment me l’expliquer. La sensation d’avoir un parpaing sur la poitrine. Du mal à respirer, inconfortable. Je suis totalement terrifiée. Persuadée que le premier jour de ma formation, je vais me ridiculiser devant tout le groupe. Avec la hantise de ne plus être en mesure de parler. D’avoir les mains qui tremblent et de perdre tous mes moyens. Totalement dépassée par les émotions de peur qui allaient m’envahir. Je me projetais faire un black-out. Rien que ça. J’ai vraiment imaginé le pire. Je vois ma thérapeute le samedi matin qui précède ma rentrée. Elle m’aide à comprendre ce qui se rejoue pour moi à ce moment-là. Elle me donne quelques clefs pour mieux prendre soin de moi. Et je décide de l’écouter.

Puis, me lancer

Lundi. Bizarrement je suis moins stressée que les autres jours. Après tout, je sors de mes croyances et de mes projections. Je vais enfin savoir réellement ce qui va se passer. Et je décide de faire autrement. D’être moi, coûte que coûte. De parler de mes émotions. Alors, lorsque je me présente devant la vingtaine de personnes présentes, un nœud dans la gorge et la voix tremblante, j’expose ce qui se passe pour moi. Ma peur de parler en public, mon inconfort dans la situation présente, et je suis accueillie.

Conquérir sa joie vaut mieux que de s’abandonner à sa tristesse. André Gide Cliquez pour tweeter

Je réalise les exercices que ma thérapeute m’a donnée et reprends ma respiration. Petit à petit, je me sens mieux. Bien sûr, je reste toujours sur le qui-vive. Vigilante et attentive. Mais je commence à me détendre. L’occasion nous est donnée à chacun, par la suite, d’exprimer face au groupe nos besoins. Décidée à ne plus me faire violence, et aujourd’hui me connaissant, je leurs parle de mon besoin de respect et de bienveillance, vis à vis de mes émotions et de ma sensibilité. J’évoque également mon besoin à la formatrice de savoir que l’ajustement est possible. Et je suis entendue. La suite de la journée n’est alors que du positif. Je découvre le coaching par la pratique. Tout ce que j’aime. Je me surprends même plutôt à l’aise. Avec la joie d’apprendre et de découvrir. Pour toujours mieux me connaitre.

Et pleurer de joie

La journée est terminée. Je suis dans le tram. Debout, le regard vers l’extérieur. Elles arrivent, elles sont là, mes larmes de joie. Je pense en avoir laissé une ou deux perler sur ma joue. Impossible de les retenir. Je suis heureuse. Et le mot est faible. Comblée d’y être arrivée. À être moi et j’ai été acceptée ! À partager mon besoin sans avoir peur d’être rejetée. J’ai vécu une expérience inédite, sans médicament pour la première fois de ma vie. 10 ans que je fais un travail sur moi pour vivre ce moment-là. Pour ne plus subir l’insupportable et y arriver sans eux. J’ai réussi ! Quel bonheur de pleurer de joie !

Je me suis rendue dans un lieu inconnu. Entourée de personnes tout aussi étrangères. Et j’ai survécu. Sans subir une peur incommensurable. Sans être totalement terrorisée. En agissant différemment. En ayant confiance en moi et en ma capacité à m’ajuster. Plus à l’écoute, en accueillant tout ce qui pouvait se passer. Sans me juger et me haïr. À demander de l’aide et à oser. J’ai exposé ma sensibilité et n’ai pas eu honte. Je crois même que c’est l’inverse qui s’est passé. J’ai éprouvé une certaine fierté à me respecter. Oui ma joie est immense, extraordinaire et indescriptible. C’est ça pour moi la liberté !

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Et pleurer de joie…

12 commentaires sur “Et pleurer de joie…

  1. Bravo, je suis tellement heureuse pour toi, tu dois avoir la sensation de naître une seconde fois. C’est génial que ce moment arrive enfin !

    1. Merci Ornella ! Oui, je ne m’en rends encore pas bien compte, mais mon estime de moi remonte un peu et ça fait beaucoup de bien d’avoir en moi un socle Gros bisous ma belle

  2. Bravo!
    J’en ai les larmes aux yeux pour toi, du bonheur et du bien être que tu as dû ressentir! C’est un cap, une nouvelle route Emeline.

  3. Bravo! Comme je me suis reconnue. Dix ans de travail sur moi, pour moi également. Grand besoin de respect et de bienveillance également. Sans médicaments. Bref, ça résonne beaucoup en moi.
    J’en profite pour m’excuser en ce qui concerne la ronde des articles sur la créativité. Je n’ai pas eu d’ordi pendant une bonne partie du mois de septembre et puis, j’avoue, j’ai oublié.
    Voilà, bonne journée à toi!

    1. 🙂 Merci Elisa Je suis contente de partager ça avec toi 🙂 Ne t’en fais pas pour le carnaval d’articles Une prochaine fois ! Bonne journée à toi aussi et bravo également pour ton cheminement personnel !

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